Guide, conseils et avis
Attirer les papillons au jardin
Les espèces mellifères nourrissent abeilles et papillons qui sont nos indispensables alliés au jardin pour la pollinisation de la majorité des espèces.
Un jardin rempli de papillons est donc le meilleur signe de bonne santé qu’un jardinier puisse espérer !
Pour encourager ces jolis lépidoptères à venir vous rendre visite, privilégiez le buddleia, l’hibiscus, le lilas, le groseillier, la lavande, la sauge, le thym serpolet, et les œillets. De nombreuses plantes aromatiques les attirent également.
Vous pouvez encore effectuer des plantations à cette saison, en prenant des espèces proposées en conteneurs pour les espèces arbustives et les vivaces, et en godet pour les annuelles. Pensez ensuite à arroser très régulièrement afin de faciliter la reprise.
Installer des brise-vents
Rester au jardin devient de plus en plus agréable au fur et à mesure de l’avancement de la belle saison. Mais les courants d’air et les rafales de vents perturbent souvent cette quiétude. Une seule astuce peut régler le problème : installer des brise-vent, qu’ils soient arbustifs ou sous forme de claustras.
Repérez d’où viennent les courants les plus dérangeants. Choisissez ensuite le style d’arbustes à privilégier selon la place disponible. Les feuillages trop compacts des persistants sont à éviter. Par contre, ceux très fins des bambous, des saules, des cornouillers, de l’érable negundo et du romarin sont d’excellents brise-vent car ils filtrent l’air en cassant sa force.
Dans un grand espace, vous pouvez créer un bosquet en plantant en quinconce sur deux ou trois lignes successives. Dans ce cas, ajoutez un kerria et des symphorines. Au bord d’une terrasse, la place est souvent comptée, aussi optez plutôt pour des bacs munis de treillages arrières sur lesquels vous ferez pousser des plantes grimpantes.
De simples claustras en bois ou en plastique seront la meilleure solution pour protéger un balcon des vents. Là aussi, vous pouvez améliorer leur aspect avec des grimpantes.
Les brise-vents ont aussi d’autres avantages: ils limitent l’érosion des sols et créent un microclimat favorable aux autres plantes du jardin. L’impact des coups de gel est ainsi de bien moindre importance, et souvent même totalement évité.
Couper les roses fanées
Juin est le mois des roses ! Qu’elles soient fleuries toute la saison ou non remontantes, elles commencent toutes à s’épanouir maintenant. Avec un panier et votre sécateur, passez chaque soir en revue tous vos rosiers, sauf les lianes et grands grimpants qui restent hors de portée.
Coupez les fleurs fanées en-dessous de la corolle pour les variétés à fleurs groupées, et sous la deuxième paire de feuilles pour les variétés à grandes fleurs. Ce travail doit être assuré quotidiennement afin de garder vos rosiers bien fleuris et en bonne santé.
Lutter contre les ravageurs
La lutte biologique préventive est le meilleur moyen d’éviter les dégâts sur les plantes : parasites et ravageurs seront contrés avant même qu’ils puissent se développer et pulluler.
Installer des pièges et colliers anti-parasitaires (et anti-fourmis) autour du tronc des arbres fruitiers est la première des précautions. Adoptez ensuite des insectes auxiliaires tels que les coccinelles, chrysopes et phytocelius pour éliminer les ravageurs des plantes d’ornement comme ceux du potager. La larve de coccinelle et l’insecte adulte dévorent les pucerons, les chrysopes se délectent des cochenilles et acariens, comme le phytocelius.
Juin est le mois où l’on peut facilement se procurer ces insectes auxiliaires dans les jardineries. Le mode d’emploi est simple et l’on est toujours étonné de leur efficacité !
Biner au pied des haies
Les pluies successives et le piétinement tassent le sol. Il se forme alors une véritable croûte en surface, qui devenant de plus en plus dure, empêche les échanges d’air et d’eau entre la terre et l’atmosphère.
Au pied des haies, cela peut entraîner une asphyxie des racines des arbustes, ainsi que leur dessèchement. Des parasites en profiteront alors pour attaquer les plantes affaiblies et se développer rapidement. Le binage régulier permet de casser cette croûte et d’émietter les mottes. Le sol sera ainsi mieux aéré et restera perméable.
Faites attention à biner en surface pour ne pas blesser les racines et n’approcher pas trop des troncs non plus car une blessure dans l’écorce peut rapidement attirer les parasites ou provoquer une maladie. Une seconde alternative consiste à semer de petites annuelles au pied des haies. Ce couvert végétal protègera le sol d’une trop grande évaporation tout en évitant son tassement.
Installer une fontaine
Pendant les grosses chaleurs estivales, un peu de fraîcheur ne se refuse pas ! L’atmosphère du jardin en bénéficiera, ainsi que toute la petite faune qui anime votre jardin. Poser une fontaine nécessite d’avoir un point d’eau à l’extérieur, proche du lieu où vous situerez votre fontaine.
Pour cette raison, les fontaines murales sont plus simples à installer car elles se branchent directement sur l’arrivée d’eau. Plusieurs modèles sont proposés, en fonte ou en pierre reconstituée, qui se patineront au fil des années. Prévoyez en même temps l’entourage végétal de la fontaine, pour de suite lui donner belle allure.
Des poteries en terre cuite garnies d’hostas, de fougères et d’hortensias seront l’environnement idéal dans un coin semi-ombragé. En plein soleil, plantez des arbustes et vivaces aux feuillages touffus pour donner un ombrage reposant à la scène.
Les bons gestes pour vos serres
Plus besoin de chauffer vos serres à cette époque de l’année. Les plantes ne doivent en effet pas connaître d’excès de chaleur et en aucun cas cuire au soleil. Si les journées sont bien ensoleillées et chaudes, aérez au maximum en ouvrant les auvents, les châssis, les portes et fenêtres et pensez à les refermer la nuit.
Si vous avez des stores, descendez-les pour créer de l’ombre ou passez du blanc d’Espagne sur vos vitres pour les rendre opaques et éviter la montée de la température. Toutefois, si le temps reste venteux et pluvieux malgré la saison, n’ouvrez pas les aérateurs côté vent et ne faites pas entrer la pluie. Vérifiez le bon fonctionnement de vos appareils d’arrosages automatiques et arrosez fréquemment vos plantes (2 à 3 fois par jour), si la saison est belle.
Le matin, bassinez les feuillages des plantes et arrosez le sol pour maintenir une certaine humidité ambiante. Si des algues se forment sur le sol, traitez-les avec des algicides. Vos plantes en pleine croissance demanderont des apports d’engrais deux fois par semaine. Surveillez la présence de parasites qui ont tendance à se développer avec la chaleur et utilisez des traitements antiparasites. Procédez aussi au semis et au bouturage de certaines espèces.
Le temps des roses
Qu’ils soient miniatures, grimpants, disposés en massifs ou en pots, vos rosiers fleurissent, votre jardin resplendit et embaume. De toutes formes, de tous coloris, les roses offrent une palette très diversifiée. Si vous avez protégé vos rosiers du gel pendant l’hiver, il est temps d’enlever leur protection et d’amender régulièrement la terre avec du fumier de ferme séché ou de l’engrais spécial rosiers.
Ne laissez pas les mauvaises herbes envahir le sol au pied des rosiers ; cela nuirait à leur floraison. Si le temps devient très sec, arrosez abondamment les pieds. Pour que les rosiers se développent bien, il est important de les tenir propres. Éliminez les rejets qui poussent en bas des tiges et qui portent de nombreuses épines.
Coupez très bas les drageons qui partent de la souche et qui nuisent à la vigueur des plantes. Coupez les tiges qui se croisent au pied de l’arbuste, qui empêchent l’air de circuler et favorisent les maladies. Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure.
Votre rosier aura d’une part un meilleur aspect et cela favorisera d’autre part la floraison de nouvelles roses sur les sujets remontants. Utilisez un sécateur pour sectionner les fleurs fanées au dessus d’une pousse vigoureuse ou d’un œil tourné vers l’extérieur.
Prévenir le coup de chaleur
Avec le retour de l’été et des beaux jours, les risques de coup de chaleur sont de nouveau présents. Le coup de chaleur, qui est caractérisé par une augmentation brutale de la température de l’animal, peut avoir des conséquences dramatiques. Il survient surtout sur des chiens laissés dans une voiture au soleil.
Il faut donc prendre des précautions et garer votre voiture à l’ombre. Mais ceci ne suffit pas. En effet, la chaleur peut être telle que la température interne de la voiture soit excessive ( plus de 45°C). De plus, le soleil va tourner et la voiture, initialement à l’ombre, peut se retrouver en plein soleil. Le dernier facteur est moins connu mais mérite d’être pris en considération : c’est l’hygrométrie, l’humidité de l’air. Plus celle-ci s’accroît, plus le risque de coup de chaleur augmente.
Il est donc important de laisser les fenêtres entrouvertes afin d’assurer une ventilation de la voiture. Certains animaux sont plus sensibles que d’autres. Ce sont les jeunes, les chiens obèses, à museau court ou de couleur sombre.
De plus, en période de forte chaleur, il est conseillé de ne pas nourrir votre animal avant le soir, lorsque la température devient plus supportable. Quelles que soient les circonstances, il est important de faire boire souvent votre animal et de le rafraîchir en le mouillant sur tout le corps afin de prévenir la déshydratation et l’hyperthermie ( augmentation de la température ).
Nourrir votre cochon d’Inde
Il est important de nourrir correctement votre cochon d’Inde dès son arrivée chez vous. En effet, cet animal prend rapidement des habitudes alimentaires qui seront difficilement modifiables par la suite. Son alimentation se compose de granulés ou de mélanges spécifiques. Mais, le cobaye gaspille beaucoup et trie sa nourriture.
L’utilisation de granulés limite ce comportement. A cela, il faut rajouter des éléments frais tels que des légumes ( carotte, salade, navet, épinard, chou en petite quantité ) ou des fruits ( pomme, orange, poire ).
Il est important que votre animal dispose en permanence de foin qui lui assurera un transit intestinal idéal et lui évitera les constipations. L’eau devra être changé quotidiennement, car le cobaye est sensible à la fraîcheur de l’eau. Celle-ci devra être distribuée à température ambiante. Il est impératif que la nourriture du cochon d’Inde contienne suffisamment de vitamine C, car, comme nous, cet animal ne peut pas la fabriquer et doit donc la trouver dans son alimentation. Si ce n’est pas le cas, il est nécessaire de lui en fournir sous forme de gouttes à mettre dans l’eau par exemple.
L’usure de ses dents sera assurée par de petites branches de noisetier. Vous pouvez également lui donner, de temps en temps, des friandises mais sans en abuser, car le cochon d’Inde est prédisposé à l’obésité.
Entretenir vos perruches
Un bon entretien est essentiel pour préserver la beauté et la santé de vos perruches. Chaque jour, il faut vérifier la nourriture afin d’éliminer les cosses de graines vides et réapprovisionner les mangeoires. Il est préférable de rajouter des graines quotidiennement plutôt que de fournir aux oiseaux des graines pour plusieurs jours ; vous éviterez ainsi de gâcher trop d’aliment.
La verdure non consommée doit être supprimée. Veillez à ce que l’eau de boisson soit toujours propre et fraîche. La baignoire doit être nettoyée afin d’enlever les plumes et les fientes. Remplacez l’os de seiche régulièrement. Nettoyez complètement la cage toutes les semaines.
Pour cela, changez le fond de cage et renouvelez le sable ou les feuilles sablées. Lavez à l’eau chaude les accessoires en plastique ( mangeoire, baignoire, abreuvoir, perchoir ) ainsi que le fond métallique.
Par contre, les nids, souvent en bois, ne doivent pas être trop mouillés. Il vaut donc mieux les brosser ou les essuyer avec un chiffon légèrement humide. Les barreaux de la cage peuvent être débarrassés des traces de fiente aussi souvent que nécessaire afin de préserver l’hygiène et l’attrait de vos oiseaux.
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