Imaginez un insecte dont la présence dans votre jardin était autrefois un signe de bon augure, mais qui est maintenant considéré comme une menace pour la biodiversité locale.
C’est la réalité des coccinelles asiatiques, également connues sous le nom d’Harmonia axyridis.
Guide, conseils et avis
La coccinelle asiatique : un intrus devenu familier
Importée en Europe pour lutter contre les pucerons, la coccinelle asiatique s’est révélée être une merveille d’efficacité, dévorant jusqu’à 270 pucerons par jour !
Pourtant, cette invasion a commencé à susciter des inquiétudes, principalement parce que d’autres variétés d’Harmonia axyridis ont commencé à arriver en France de manière clandestine.
Cette situation a mené à l’émergence d’un hybride envahissant, composé de gènes provenant de différentes souches de coccinelles asiatiques.
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Identification de la coccinelle asiatique
La coccinelle asiatique peut être difficile à distinguer de ses cousines indigènes en raison de sa grande variété de couleurs et de motifs.
Cependant, quelques caractéristiques la trahissent : elle peut compter de 0 à 19 points et mesure entre 5 et 7 millimètres, ce qui en fait l’une des plus grandes coccinelles au monde.
Son comportement distinctif en automne, où elle cherche à entrer dans les bâtiments pour hiverner en groupes de plusieurs dizaines à plusieurs milliers d’individus, est un autre signe révélateur.
Un prédateur redoutable
La coccinelle asiatique ne se contente pas d’être une simple nuisance pour les habitants des maisons qu’elle envahit.
Elle est également un prédateur redoutable pour d’autres espèces d’insectes.
En plus de dévorer d’énormes quantités de pucerons, elle est également connue pour attaquer les œufs des autres espèces d’insectes, y compris les coccinelles locales.
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Impact sur la biodiversité
Le centre britannique d’écologie et l’hydrologie a mesuré l’impact de ces comportements sur la biodiversité locale.
Plusieurs espèces indigènes ont montré un déclin démographique attribué à l’Harmonia, avec la coccinelle rouge à 2 points noirs étant la plus touchée, sa population locale ayant diminué de 40%.
Une note d’espoir
Malgré ces préoccupations, certains experts restent optimistes. Ils prédisent que nos coccinelles indigènes deviendront résistantes et s’adapteront, et que leur population augmentera à nouveau.
Seul le temps dira si cette prédiction deviendra réalité. Pour le moment, nous devons rester vigilants et informés.